Partenariat
Publié le 13 juin 2017
Alors qu’au sud-est de la Turquie, leurs amis qui les suivent via le site web, s’inquiètent de voir leur route se rapprocher de la frontière syrienne, pour eux sur le terrain, tout est calme.Plus tard, ils seront très surpris du discours des médias sur la Turquie et des propos qui signalent le pays en guerre civile. En effet, ils vivent dans ce pays une aventure comme ils aiment, entre plaines désertes ou solitude dans les cols en altitude et accueils chaleureux dans les villes et villages. Lorsqu’ils demandent un coin de terre pour planter leur tente près d’une habitation, c’est le gîte et le couvert qu’on leur offre.
De nouveau sur la route, les températures négatives et la neige ralentissent leur allure. Une tempête de neige dans les cols les incite à prendre un bus pour rejoindre Erzurum et retrouver Fesih, qu’ils croiseront plusieurs fois durant leur périple. Nous sommes fin novembre et c’est une triste nouvelle dans la famille qui contraint nos deux aventuriers à rentrer en France pour plus d’un mois, laissant leurs vélos sur place.Après Noël, ils reprennent la route de la Turquie vers la mer noire et la Géorgie.Le 6 janvier alors qu’ils gagnent le monastère de Jikheti, pour y vivre un Noël orthodoxe, une violente douleur au genou droit d’Alain transforme l’évènement en immersion au sein de cette communauté, une fois encore l’hospitalité est au rendez-vous. Après dix jours, la douleur étant toujours prononcée le couple rentre de nouveau en France pour effectuer des examens qui s’imposent. 
Après une remise en forme partielle et ne pouvant plus attendre faute de timing, les aventuriers retrouvent leurs vélos et font route avec l’objectif d’assister à Norouz, fête traditionnelle des Iraniens qui célèbrent le Nouvel An du calendrier persan.Passé le choc du trafic qui anime le pays pendant les deux semaines de congé, ils découvrent un pays où la curiosité de la population est de tous les instants et où l’hospitalité n’est pas en reste. Impossible de monter la tente, chaque soir, ils sont systématiquement invités. Avec la fatigue, les veillées qui se répètent les laissent nostalgiques des moments de solitude. La générosité des Iraniens est sans limites…
Les retours imprévus ont bousculé leur périple calé sur le rythme des saisons. Avec cela, le genou d’Alain reste fragile et le fait encore souffrir. Affronter la route du Pamir et ses cols d’altitude ou gagner la Mongolie en vélo plus tard pendant l’hiver semble difficilement envisageable dans ces conditions.La décision est prise d’interrompre momentanément le périple pour le reprendre la saison prochaine.Sur Téhéran, ils sont reçus par l’équipe de DB Schenker. Très accueillante et professionnelle, elle prend en charge leur logistique de retour. 
En attendant de pouvoir continuer l’aventure « The Route » en fin d’année, Nathalie et Alain profite de cette pause inattendue pour regagner, mi-juin, le Groenland. Ils retournent dans le petit village de Nuussuaq où les attendent leur famille groenlandaise et leurs anciens kayaks, une nouvelle aventure rendue possible grâce aux aléas du voyage.
Une fois la logistique réceptionnée et le matériel vérifié et remis en état, ils s’élanceront pour une nouvelle navigation sur les traces de leur périple de 2009.Objectif cette fois : mettre en image les changements intervenus depuis lors.Le départ en kayak est prévu après la fête nationale du 21 juin (période où la banquise se libère) pour une fin de parcours mi-septembre (début de l’hiver arctique).Une nouvelle aventure que nous suivrons de près sur les sites "http://www.the-route.com/" et "http://www.phototeam-nature.com/" avant de retrouver Nathalie et Alain sur le chemin de The Route, en fin d’année.